ART

Da ilustração à pintura.

Vous avez sûrement vu ses carnets de coloriage dans les boutiques de souvenirs ou dans les papeteries. Catherine Pavageau est connue sous le nom de Barbara Bell dans le milieu de l’illustration. Elle réalise ses illustrations depuis 30 ans à Lisbonne pour des maisons d’édition et autres magazines. Elle a travaillé pour des magazines prestigieux comme Cosmopolitan, Vogue, Maire Claire à la recherche d’un nouveau souffle dans leur ligne éditoriale. Elle a aussi réalisé un livre pour enfant pour le journal Expresso entre autre. Catherine travaille à l’ancienne, toutes ces illustrations sont faites à la main, aux pinceaux et crayons, véritable artiste qui réfléchit à ses créations comme une illustratrice de livre et non comme une graphiste. L’art n’est pas sa première passion artistique, elle a commencé dès son plus jeune âge par le piano. Elle a fait le conservatoire de musique, car son père était musicien de métier et le piano l’a toujours intéressé. Puis elle a fait une pause, et n’a plus touché au clavier pendant 20 ans.

Plus tard, à l’adolescence de sa fille, elle s’est remise au piano avec sa fille, puis naturellement et sous les conseils d’un pianiste portugais amateur de J.S Bach, elle a commencé à donner des cours de piano à la jeunesse de Lisbonne ou autre apprenti pianiste. Maintenant, même si elle joue du piano quotidiennement avec ses élèves, elle s’attèle davantage à la peinture. La matière picturale et surtout la peinture est une passion à laquelle elle aime reproduire ses souvenirs et des paysages. Elle aime trouver des photos de route ou d’endroits plutôt isolés sur le net pour en faire des tableaux. Les amateurs d’art disent que ses tableaux ressemblent à des Hopper ou ont un côté Hopper dans sa manière de capturer l’instant, de représenter un paysage venteux. Elle nous confie qu’elle aime bien mettre des vibrations dans ses œuvres et d’être comparer à Edward Hopper, c’est pour elle flatteur même si son peintre préféré est Van Gogh. Également, elle aime beaucoup Giacometti. Elle a essayé de capter sa fragilité dans une sculpture d’un corbeau qu’elle a réalisé pour la décoration de son appartement. Le corbeau est le symbole de la ville de Lisbonne, mais elle peint rarement des animaux, elle préfère les paysages, et les parcs de sa ville. En 30 ans, elle a vu Lisbonne évolué, beaucoup évolué, nous dit-elle. Elle trouve ses inspirations dans la nature et aime la peindre au fil des saisons. Récemment, elle est tombée sur les dernières œuvres de David Hockney et elle ressent cette même sensibilité à représenter la nature avec ses évolutions au fil du temps. Coté littérature, elle aime Flaubert et son roman fétiche est « l’éducation sentimentale », tout comme lui, elle aime raconter des histoires et représenter la nature. 

J’entends le grand tulipier… frémir au vent et, quand je lève la tête, je vois la lune se mirer dans la rivière

Extrait d’une lettre de Gustave Flaubert à Louise Colet

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